Historique des crèches parentales

Les crèches parentales sont nées à la fin des années 70 dans la lignée des expériences alternatives initiées en Mai 68.

Les crèches « sauvages » ou encore « parallèles » ont été constituées par des parents qui souhaitaient un mode d’accueil collectif alors qu’il était très difficile d’obtenir une place dans les crèches. Au-delà de cette pénurie, les crèches collectives publiques étaient considérées par les parents comme excessivement hygiénistes et peu perméables aux apports nouveaux des recherches psychopédagogiques concernant le développement de l’enfant.

Les objectifs de cette nouvelle forme d’organisation sociale étaient les suivants :

  • Organiser un mode d’accueil collectif en petites unités (environ 16 enfants) dans lequel les parents assurent à tour de rôle une présence auprès des enfants en complément des salariés permanents.
  • Favoriser une transition souple et à la carte entre le milieu familial et l’espace collectif.
  • Mieux équilibrer le partage des rôles entre hommes et femmes au sein de la structure d’accueil et dans la famille.
  • Réfléchir de façon régulière sur l’éducation et les soins nécessaires au bon développement des jeunes enfants.
  • Animer un réseau d’entraide et de convivialité favorisant la responsabilité collective des adultes auprès des enfants.
  • Jouer un rôle de citoyen actif en proposant des solutions fonctionnelles et satisfaisantes dans le domaine de l’accueil du jeune enfant.

La crèche parentale Le Charivari a été créée en 1982 par un collectif de parents villeneuvois désireux de créer une structure alternative aux crèches collectives sur le quartier de Flers-Bourg à Villeneuve-d’Ascq.