Nous avons deux dortoirs. Un dortoir pour les plus jeunes avec des lits à barreaux, équipé d’un baby-phone relié à la pièce de vie principale.
Cela nous permet de coucher les enfants à la demande, de respecter leur rythme de sommeil, sans monopoliser un adulte dans le dortoir.
Nous respectons au maximum les habitudes de sommeil, dont les parents nous font part, pour qu’il n’y ait pas d’écart trop important entre les rituels de la maison et ce que nous mettons en place à la crèche. Il ne faut cependant pas perdre de vue que nous sommes en collectivité et que les conditions de sieste ne pourront jamais être les mêmes qu’à la maison.
Nous gardons la possibilité de faire dormir les enfants qui en ont besoin dans le coin-bébé, situé dans la salle de vie principale. En effet, certains enfants peuvent être rassurés par le bruit environnant. Lorsque nous voyons que la qualité de sommeil de l’enfant en pâtit, nous discutons avec les parents de la possibilité de les faire intégrer le dortoir.
Le deuxième dortoir est pour les plus grands, avec une dizaine de lits au sol.
Plusieurs conditions sont nécessaires pour que les enfants passent au dortoir « des grands ». Il est nécessaire dans un premier temps que l’enfant ne fasse plus de sieste le matin car nous emmenons les enfants au dortoir tous ensemble, entre 12h45 et 13h. Il faut également que l’enfant soit autonome dans ses déplacements pour pouvoir se coucher et se lever seul lorsqu’il le désire.
Deux adultes se relaient dans le dortoir sur le temps de la sieste. Nous emmenons les enfants dans le dortoir après les avoir changé. Nous couchons en premier les enfants qui nous semblent le plus fatigués.
La sieste se déroule dans la pénombre, mais pas dans le noir, afin de différencier la sieste de la nuit.
Lorsque les enfants se réveillent naturellement ou s’ils n’ont pas dormi mais se sont reposé, nous leur proposons de se lever et de retourner en salle.
Ainsi, nous proposons un réveil échelonné, respectueux des besoins en sommeil de chaque enfant.
Que ce soit pour les bébés ou pour les plus grands, nous ne réveillons pas un enfant qui dort. Nous partons du principe que s’il dort, c’est qu’il en a besoin. Si les parents nous informent que des siestes trop longues perturbent l’endormissement du soir, nous en discutons avec eux pour trouver une solution satisfaisante.
Lors du passage d’un dortoir à l’autre, il peut arriver que les enfants soient fatigués dans la matinée et qu’ils aient du mal à attendre le coucher dans le dortoir des grands. C’est pourquoi, dans les premiers temps, nous gardons la place de l’enfant dans le dortoir des petits pour qu’il puisse faire une sieste le matin s’il en a besoin.
Cependant, nous avons observé qu’il était rare que les enfants dorment encore le matin lorsqu’ils sont passés dans le dortoir des grands.